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Google lance une solution de vidéoconférence

Google se lance sur le marché de la vidéoconférence, avec sa solution room-based Chromebox. Un marché en petite forme, si l’on en croit la dernière étude d’IDC.

La solution Chromebox permet de réunir virtuellement jusqu'à 15 personnes. (Quelle: Google)
La solution Chromebox permet de réunir virtuellement jusqu'à 15 personnes. (Quelle: Google)

Google s’intéresse au marché B2B. Il lance une solution de vidéoconférence baptisée Chromebox, dont il explique le fonctionnement sur son blog. La solution Chromebox utilise à la fois Google+ Hangouts et Google Apps.

Basé sur IntelCore i7, Chromebox contient une caméra HD, un micro et haut parleur combinés, ainsi qu’une télécommande. Elle permet de réunir à distance jusqu’à 15 participants à la vidéoconférence, avec leur laptop, tablette ou smartphone. La solution ne doit pas être installée chez tous, un compte Gmail suffit pour s’y connecter.

L’on peut utiliser son système de vidéoconférence préexistant avec la solution de Google, en utilisant un outil du spécialiste en ce domaine, Vidyo. Pour l’instant, la solution est disponible dans un boîtier Asus, mais des modèles HP et Dell devraient arriver les prochains mois. Elle n’est en fonction qu’aux Etats-Unis, mais elle sera lancée dans sept pays cette année. Il n’y a pas d’indication concernant sa disponibilité en Suisse.

Un marché peu dynamique

Le cabinet d’analyse IDC s’était intéressé, l’été dernier, au marché de la vidéoconférence, dominé par Cisco, qui en détient 40% de parts. Le marché enregistre une baisse annuelle de 10% en termes d’équipement.

Les solutions de téléprésence immersive ont perdu 32% en une année, les équipements d’infrastructure vidéo (dont les hardwares multipoint control unit) de 20%, et les systèmes de vidéo room-based de 5%. En revanche, les simples systèmes de vidéo sur ordinateur ont augmenté leurs revenus de 8%.

Au deuxième trimestre 2013, Cisco a perdu 11% de revenus pour l’équipement vidéo par rapport au trimestre précédent. Derrière, Polycom, qui détient 29% de pdm, a également connu une forte baisse. Huawei (7% de pdm) a, lui, augmenté ses revenus l’an dernier.

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