Médias, santé et services financiers

Polytech 2, un fonds romand pour aider des start-up IT

par helenel

Eurofin Ventures lance Polytech 2, un nouveau fonds destiné à soutenir les start-up actives dans les softwares pour les médias, la santé et les services financiers.

Il y a cinq ans, l'EPFL créait le fonds Polytech 1, un fonds de capital risque destiné aux start-up. En 2011, pour garantir son développement, le fonds a été transféré à la société de capital risque spécialisé dans l’amorçage, Eurofin Ventures. Avec une durée de vie fixée à 10 ans, ce fonds est investi à hauteur de 13 millions de francs dans des start-ups en phase de démarrage ou en développement commercial, telles que paper.li, Lotaris et Netguardians. A mi parcours, Eurofin Ventures se montre satisfait des premiers résultats: plus de 150 emplois ont été créés, une entreprise a été revendue et huit autres continuent à croître. En 2014, ces sociétés devraient générer plus de 20 millions de francs de chiffre d’affaires.

50 millions de francs pour une quinzaine de start-up

Face à ce succès, le gestionnaire a décidé de lancer un nouveau fonds «Polytech 2», avec des ambitions revues à la hausse. Polytech 2 espère lever 50 millions de francs d'ici la fin de l'année. Ces capitaux permettront cette fois d'investir dans une quinzaine de start-up exclusivement actives dans les solutions permettant la digitalisation des chaînes de valeur pour les médias, la santé et les services financiers. «Nous souhaitons nous concentrer sur ces trois secteurs parce que nous pensons que ce sont ceux qui connaîtront une profonde révolution dans les prochaines années.» Et Laurent Bischof, associé et COO de Eurofin Ventures et directeur de Polytech Ventures, d'ajouter à notre rédaction: «Nous investirons essentiellement dans des start-up suisses d'abord parce que pour lancer des entreprises de cette manière, la proximité géographique est nécessaire, mais aussi parce que nous souhaitons valoriser les innovations suisses. Pour autant, il n'est pas exclu que nous choisissions des start-up étrangères si nous estimons qu'il y a des synergies possibles avec les entreprises suisses.» D'une manière générale, les projets provenant de l'EPFL, de la HEIG-VD, du CSEM ou de l’IDIAP seront examinés. 

S'installer durablement

Ce nouveau fonds court également sur une durée de dix ans. Durant cette  période, il met tout en œuvre pour que la start-up sélectionnée rencontre le succès escompté, comme l'explique Guillaume Dubray, associé d'Eurofin Ventures: «Nous nous concentrerons sur des projets contenant un caractère ou un élément de rupture sur lequel nous pourrons développer un avantage concurrentiel. Notre rôle consistera ensuite à amener progressivement les start-ups de Polytech 2 sur leur marché, à trouver leurs tous premiers clients puis à s’installer durablement. Nous avons un impact très fort sur ces entreprises puisque nous signons en quelque sorte leur acte de naissance. C’est de loin la part la plus noble du Private Equity.»

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