Selon une étude

Les éditeurs de logiciels suisses se portent très bien

| Mise à jour

Le «Swiss Software Industry Index» a publié ses chiffres 2012. Le secteur, en pleine forme, planche toujours plus sur les applications mobiles qui, si elles ne leur rapportent rien, sont une excellente vitrine.

Deux fois par an, le «Swiss Software Industry Index» (SSII), publié par Sieber & Partner et le site internet inside-it.ch, offre un panorama du secteur, de sa santé financière et de ses tendances. Durant les derniesr mois écoulés, personne n’a échappé à la déferlante des applications mobiles. Ainsi, plus de la moitié des éditeurs de logiciel suisses ont développé au moins une app. L’autre moitié indique son intention de s’y mettre prochainement. D’ici 2015, 74% des 105 entreprises sondées souhaitent proposer des applications, et surtout, gagner de l’argent grâce à elles.

Car si celles-ci suscitent l’engouement général, elles n’offrent que peu ou pas de rentabilité pour l’instant, comme le reconnaissent 52% des fabricants. Le montant gagné par les entreprises qui indiquent des revenus grâce aux smartphones, atteint à peine un quart du chiffre d’affaire. Mais 25% des acteurs du domaine des applications mobiles pensent que d’ici 2015, ce chiffre devrait être dépassé.

Enfin, 32% des firmes qui n’ont pas d’applications estiment que leur business n’en a pas besoin. Un autre 32% pensent que le développement d’une app n’en vaut pas la peine.

Un secteur en croissance

Le SSII démontre la bonne santé de la branche durant le deuxième semestre 2012, avec une croissance stable. Le chiffre d’affaire des entreprises interrogées a augmenté de 9% en comparaison avec l’année précédente. Le secteur croît régulièrement, et plus fortement que l’ensemble de l’économie suisse, qui compte quelque 1% d’augmentation annuel. Mais si le chiffre d’affaire augmente, le bénéfice est un peu moindre – 7%. Les auteurs de l’étude mettent cette différence sur le compte de la maturation de la branche, qui a compris qu’elle doit investir dans le know-how et les collaborateurs, mais qui est aussi soumise à la pression économique.

34% du chiffre d’affaire des éditeurs de logiciels standards provient de la vente des licences, 50% de la personnalisation, ainsi que de la maintenance et du support. En revanche chez les éditeurs de logiciels individualisés, 56% du chiffre d’affaire provient des activités de programmation individuelle et des services de direction de projets et de conseil y étant liés.

Les sociétés hybrides ont des clés de répartition très équilibrées, entre la programmation individuelle (28%), la vente des licences (27%) et la personnalisation (26%).

 

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